Ou comment deux glandus ont débarqué dans la ville qui ne dort jamais


Aurélien sur un banc de Battery Park, et la Statue de la Liberté au loin.

New York, c’était l’étape 2 de notre road trip aux Etats-Unis. On n’était même pas sûr de l’intégrer à notre voyage et on a failli ne vraiment pas pouvoir y aller. Mais on l’a fait, et heureusement !

Deux ans plus tard, c’est avec un immense plaisir que je vous livre le carnet de voyage de nos deux jours sur place, en avril 2019.

Je vous emmène à travers les lieux que nous avons visités et les activités que nous avons testées durant notre séjour de deux jours, en espérant que cela pourra vous inspirer.

Bonne immersion 🙂

——– Chapitre 1 : Notre arrivée à bord de la Ford Escape ——–

C’est au coucher du soleil que les toutes premières tours commencent à percer l’horizon. Leur silhouette, encore petite, se détache nettement sur le ciel orangé. Au fur et à mesure qu’on s’enfonce plus profondément dans la ville cependant, cette vision disparaît, obstruée par les innombrables immeubles qui nous entourent. Certains font déjà la taille de nos plus grandes tours en France.

Les tours de New York pointent à l'horizon.
Les tours de New York pointent à l'horizon.

Nous traversons une partie du Bronx et empruntons un pont pour rejoindre Manhattan. Une fois sur l’île, nous longeons l’East River, sur la Franklin D. Roosevelt Drive. Je m’attendais à une vue spectaculaire, mais en réalité, nous sommes trop près des plus grandes tours pour les voir.

Pendant un instant, nous quittons le bord de l’East River pour entrer un peu dans Manhattan. À l’arrêt d’un feu rouge, au croisement d’une intersection, nous voyons apparaître sous nos yeux une gigantesque tour aux reflets bleutés. Je reconnais immédiatement le One World Trade Center.

Je déborde littéralement d’excitation. À cet instant précis, n’ayant pas du tout la carte de New York en tête, je n’ai aucune idée d’où est-ce qu’on se trouve précisément dans la ville.

Le One World Trade Center, au bout d'une avenue.

C’est donc sans le savoir – trop occupés à admirer ce qui nous entoure pour en remarquer le panneau – que nous nous engageons sur le Williamsburg Bridge pour rejoindre le quartier de Brooklyn, laissant Manhattan derrière nous.

Panneau qui annonce le Williamsburg Bridge.

J’allume mon appareil photo afin de filmer le métro qui passe à côté de nous sur le pont, et me retourne légèrement pour contempler la longueur du train. Et c’est là que je la vois : une vue absolument magique de la skyline de New York surgit entre les barreaux du pont, au coucher du soleil.

Tout ce que nous avions pu voir de New York auparavant n’était rien en comparaison de ce que nous avions sous les yeux à cet instant. Sur notre droite, le quartier et le pont de Brooklyn, ainsi que le pont de Manhattan, et à gauche, une grosse partie des tours de New York, parmi lesquelles se dressent l’inimitable flèche de l’Empire State Building.

Le passage du métro sur le Williamsburg Bridge.
Vue de Brooklyn depuis le Williamsburg Bridge.

L’effet est incroyablement saisissant. Le trop-plein d’émotions, qui était resté coincé dans ma gorge jusqu’à présent, finit par déborder. Prise de court par cette prodigieuse apparition, je pousse une sorte de cri étouffé dans l’habitacle, et sens les larmes me monter aux yeux.

Il n’existe véritablement pas de mots pour décrire la sensation que produit la vue de ces tours lorsqu’on les voit pour la première fois. La skyline, flamboyante sous l’effet des derniers rayons du soleil, défile sous nos yeux à toute allure, comme une éphémère illusion à savourer.

Nous y sommes.

Vue des ponts de Manhattan et de Brooklyn depuis le Williamsburg Bridge.

—————— Chapitre 2 : Levé de rideau sur le Brooklyn Bridge ——————

C’est par lui que nous entamons notre visite à pieds de New York.

Autant la vision de la skyline sur le Williamsburg Bridge avait été intense mais furtive, presque chimérique, autant cette fois, on ne peut plus se raconter d’histoire. Les fameux buildings apparaissent brusquement devant nous, à la sortie du métro, comme un rideau levé sur un décor prodigieux.

Les tours new-yorkaises se dressent superbement derrière les pylônes du pont de Brooklyn, confrontant notre infime petitesse à leur puissante verticalité. On se retrouve alors seuls et abrutis en bas de cette énorme coalescence de blocs gris bleutés, un peu comme si on était de tout petits personnages dans un jeu de Lego.

Même sans les gratte-ciel de Manhattan en toile de fond, nous serions déjà scotchés par l’architecture colossale du pont. Tout en symétrie, l’ouvrage semble nous piéger dans sa toile de câbles.

Au travers de son quadrillage d’acier, on peut y entrevoir la Statue de la Liberté, qui paraît bien frêle et minuscule au pieds des buildings.

Devant ce décor multidimensionnel, une boule d’émotion vient se coincer tout en haut de ma gorge.
Quel spectacle !

Présenté ainsi, Manhattan nous parait inatteignable. Pourtant, quelques minutes plus tard, les tours sont déjà au-dessus de nos têtes.

———- Chapitre 3 : Recueillement au Mémorial du 11 Septembre ———-

Selon moi, il est impossible de manquer un passage sur le site du Ground Zero, situé dans le Lower Manhattan. On y découvre une place où la vie bat son plein : la foule est dense, mêlée de touristes et de locaux qui se rendent à leur lieu de travail. Pourtant, c’est bien au cœur de cet immense espace qu’à eu lieu autrefois l’effondrement des deux tours du World Trade Center, dont les images restent gravées dans toutes les mémoires.

À l’entrée du site, on voit des centaines de personnes se regrouper autour de deux trous béants. Ils viennent ici rendre hommage aux événements passés, en laissant leur regard s’enfoncer dans les profondeurs des deux bassins qui viennent aujourd’hui immortaliser l’emplacement des tours jumelles disparues. L’eau s’y écoule indéfiniment, déversant des rideaux de cascade contre les quatre parois du mémorial, pour s’engouffrer dans un second bassin plus petit, imbriqué au milieu du premier.

D’une élégante sobriété, le mémorial du 11 septembre nous aspire irrésistiblement dans un état de recueillement solennel, debout face aux rebords de bronze des deux monuments, où se déroulent, pour ne jamais être oubliés, les noms des centaines de personnes disparues ce jour-là.

Ces gigantesques ouvrages d’une triste beauté me bouleversent. J’avais 7 ans lorsque j’ai vu des avions transpercer des gratte-ciel sur mon écran de télévision. Ça me paraissait tellement surnaturel : ça se passait loin de chez moi, dans un lieu que je connaissais à peine… Me retrouver soudainement à l’endroit précis où les événements se sont déroulés me permet de prendre conscience de la pleine réalité de ce qui s’est passé.

18 ans plus tard, il ne reste plus aucune trace visible des attentats, si ce n’est cet immense espace étrangement plat au milieu des innombrables gratte-ciels. Les tours semblent elles aussi se recueillir autour du Mémorial, dont le nom, « Reflecting Absence », ne pouvait pas mieux résonner.

—- Chapitre 4 : Vertige sublime depuis le One World Trade Center —-

Un édifice domine ici tous les autres, ainsi que tout Manhattan : le One World Trade Center, construit après les attentats. Il s’érige au-dessus de la mêlée de tours, telle une sentinelle, à la pointe de l’île. Sa surface vitrée réfléchit les couleurs du ciel, se parant ainsi de différentes nuances en fonction de la météo. Du bleu électrique les jours de beau temps au dégradé rougeoyant du coucher de soleil.

Si le spectacle vu d’en bas est déjà stupéfiant, il n’est rien en comparaison de l’effet que procure la vision depuis l’Observatoire de la tour.

Après avoir emprunté un ascenseur et grimpé 100 étages en quelques secondes, on atteint quasiment le sommet du One World Trade Center.

À mon entrée dans l’Observatoire, j’ai comme la sensation que mon cœur dégringole, comme si je me retrouvais tout à coup au sommet d’une montagne russe. New-York n’est plus au-dessus de moi, mais en-dessous.

Comme on est dans l’immeuble le plus élevé de la ville, on voit absolument tout : l’incroyable densité urbaine de Manhattan et son désordre de tours, Brooklyn reliée à l’île principale par les trois célèbres ponts (Williamsburg, Manhattan et Brookyln); de l’autre côté le New Jersey et enfin, côté sud, l’Océan Atlantique qui vient se confondre au bleu de l’horizon. Un 360 degré vertigineux.

Les autres immeubles, dont on aperçoit indistinctement le sommet d’en bas, paraissent tout d’un coup avoir rapetissé, et la circulation des véhicules ne forme plus qu’une colonie de tout petits points noirs et jaunes en perpétuel mouvement, creusant des artères distinctes entre les différents blocs de bâtiments.

Quand on vient d’une petite campagne perdue comme la mienne, ce genre de vision est tout simplement invraisemblable. Un peu comme lorsqu’on découvre l’océan pour la première fois : on est intimidé mais on éprouve en même temps un énorme sentiment d’exaltation. À cet instant, des dimensions inconnues, inconcevables pour notre cerveau d’humain, s’offrent à nous.

———– Chapitre 5 : Explosion audiovisuelle sur Time Square ———–

En s’aventurant sur Time Square on plonge dans un gigantesque bouillon de couleurs, de sons, de langues et de bizarreries en tout genre. Sur cette interminable artère se déroule un carnaval étrange et assourdissant, où défile un flot continuel de gens pressés, de touristes surexcités et de conducteurs stressés.

Des dizaines de nationalités et de profils différents se rencontrent ici, transformant ainsi la célèbre avenue en un formidable lieu de syncrétisme culturel.

Si au premier abord, on peut se sentir transporté par toute cette effervescence, l’avalanche de sons et de couleurs devient vite oppressant. Le flux des touristes et la masse d’écrans publicitaires à un côté très agressif et on se lasse assez rapidement de s’y promener.

Si on peut appeler ça une promenade d’ailleurs : impossible de s’arrêter au milieu du trottoir sans se faire percuter (ou plutôt avaler) par une vingtaine d’autres passants derrière soi. Prendre des photos devient un véritable challenge dans cet endroit !

——– Chapitre 6 : Dans les rues de Manhattan ——–

On ralentit un peu la cadence pour prendre le temps de se balader dans les rues de Manhattan. Une belle occasion pour simplement se laisser porter par le rythme de la ville et s’imprégner de l’ambiance.

Déambuler sous l’ombre des tours immenses, au son stridulent des sirènes et sous l’agitation incessante des chantiers de construction, c’est vraiment une expérience à part entière.

On peut observer plus lentement et s’attarder sur des détails que nous n’avons pas le temps de voir en voiture ou en métro. Et à New York, les détails, ce n’est pas ce qui manque ! À commencer par l’architecture de la ville, si riche. Chaque bâtiment semble raconter une époque, une histoire. Aucun d’entre eux ne fait la même taille et n’arbore la même façade. Et c’est bien entendu tout ce qui fait le charme de la ville…

—————– Chapitre 7 : Changement de chaîne à Central Park —————–

Comment aller à New York sans passer par le parc le plus célèbre du monde ?

Central Park, c’est en fait plus qu’un simple espace vert. C’est une icône du cinéma à part entière. On a tous déjà vu au moins une fois une scène de film qui se déroule dans l’un de ses nombreux recoins, que ce soit dans une comédie romantique, une enquête policière ou un film d’action.

Mais plus que son empreinte cinématographique, c’est la perspective toute autre qu’on a de Manhattan qui nous séduit à cet endroit.

Aller à Central Park, c’est quitter l’ombre des grandes avenues bouillonnantes, pour retrouver celle des chênes, des ormes et des cerisiers. En quelques secondes, vous laissez derrière vous le vacarme des sirènes, des taxis, de la foule et des travaux pour vous plonger dans un tout autre type d’effervescence, presque silencieuse cette fois : celle des joggeurs, des cyclistes, des écureuils et des promeneurs solitaires.

On a l’impression de changer de chaîne, et de passer subitement de “Die Hard” à “Ushuaïa Nature”.

Il est assez bluffant de se retrouver dans cet immense écrin de verdure au milieu des gratte-ciel. On est comme hors du temps, dans une sorte de bulle paisible en plein coeur de la ville. Et après une journée complète à arpenter les rues bruyantes de Manhattan, ça fait vraiment du bien !

——— Chapitre 8 : Courte virée à Chinatown ———

La nuit tombe lorsqu’on débarque dans le quartier de Chinatown ; les étals du marché de rue ferment. Mon amie Margaux, qui nous a rejoint à Central Park, endosse volontiers le rôle de guide touristique et nous conduit à l’intérieur d’un supermarché.

Une fois le pas de la porte franchi, on se retrouve téléporté sur le continent asiatique. On entend parler le mandarin de tous les côtés, les produits sont tous étranges, inconnus et le nom des marques indéchiffrables. Seuls les prix, affichés en dollars, prouvent que nous sommes toujours aux Etats-Unis.

——– Chapitre 9 : New York se métamorphose ——–

Le soir tombé, la métropole arbore une autre facette et nous révèle toute l’ampleur de ses charmes sous un autre angle. Les gratte-ciel se sertissent peu à peu de milliers de points lumineux, revêtant la ville de noir et d’or. Un spectacle éblouissant, qui s’admire depuis de nombreux points de vue privilégiés.

——– Chapitre 10 : Flambée finale depuis l’Empire State Building ——–

Pour compléter notre portrait de New York, nous tenons à prendre de nouveau de la hauteur pour admirer la ville de nuit.

J’éprouve une fascination certaine à l’égard de cet immeuble à l’architecture si singulière. Peu importe d’où on se trouve, chaque fois qu’il apparait dans mon champ de vision, je n’arrive pas à en détacher le regard.

On franchit le hall d’entrée. Le simple fait de me retrouver sur les lieux me procure déjà des frissons.

Mais ce n’est que le prélude.

C’est bel et bien au sommet que se joue le véritable opéra. Si je tente de rester calme en apparence, à l’intérieur de moi c’est le feu d’artifice.

La vue de nuit est au moins aussi spectaculaire que celle de jour, si ce n’est plus encore. Manhattan se déploie sous nos yeux, dans ses ténèbres mouchetés de milliers de points d’or. La ville palpite encore, sans aucun signe d’épuisement.

Ce flamboyant jeu de lumière laisse apparaître le relief des bâtiments, dont les formes et les dimensions hétéroclites se détachent nettement dans la nuit. L’extrême complexité urbaine et la splendeur étourdissante de Manhattan nous éclate au visage, encore une fois.

Transportée par une certaine ivresse, je me faufile au-dehors malgré le froid intense, et reste près d’une demi-heure à photographier la ville, qui s’étend dans d’affolantes perspectives à travers le grillage de protection.

———— Chapitre 11 : Encore un peu de New York s’il vous plait ! ————

Le Brooklyn Bridge, vu depuis une route parallèle.

Deux jours après notre arrivée, on récupère notre Ford Escape.

Mais avant de quitter définitivement cette chère New York, on aimerait passer par quelques endroits de la ville que nous n’avons pas eu le temps de voir durant notre séjour. À commencer par un très beau point de vue de la skyline depuis le quartier de Williamsburg, à Brooklyn.

Malheureusement, il nous est complètement impossible de nous garer. Aucune place n’est disponible dans un rayon de 5 kilomètres. Finalement, Aurélien s’arrête quelques instants sur une place interdite, le temps que je puisse prendre des photos.

J’ai beau avoir eu du New York plein la vue pendant deux jours, je ne me lasse pas de la contempler, sous toutes les coutures. Je n’avais jamais vu un tel spectacle de toute ma vie, et je n’en reverrai probablement pas de semblable avant un bon moment. Je profite donc des courtes minutes qu’il me reste pour savourer une dernière fois cette irrésistible vue.

La skyline de New York, depuis le quartier de Williamsburg.

On reprend ensuite la route. Nous avons pour prochain et dernier objectif d’aller admirer le Manhattan Bridge, toujours depuis Brooklyn. De nouveau, impossible de nous garer. Comme à Williamsburg, Aurélien s’arrête sur une place interdite et reste dans la voiture. Heureusement pour lui, il peut voir un bout du pont de là où il se trouve.

Le pont de Manhattan, vu depuis notre voiture, au bout d'une rue.

De mon côté, je descends de la Ford et me rends le plus vite possible au point de vue sur le pont depuis Washington Street, rendu célèbre par le film de Sergio Leone, “Il était une fois en Amérique”.

L’endroit est littéralement assaillis par les touristes. Finalement, je retourne vite à la voiture, où nous pouvons admirer une autre vue splendide du pont, en toute tranquillité.

Célèbre vue du pont de Manhattan, depuis Washington Street.
Le Brooklyn Bridge et le One World Trade Center, vus d'en bas, depuis Brooklyn.

Vient le moment de quitter New York afin de rallier notre prochaine étape : le Maryland. Aurélien est décidé à nous faire sortir de la ville en passant directement par Manhattan. Easy Jackie ! Et pourquoi pas après tout ? Ce n’est pas comme si au bout de trois jours de voyage, il se retrouvait au volant d’une voiture qui fait deux fois la nôtre, à rouler dans l’une des plus grosses ville du monde…

On file donc à notre GPS des indications pour qu’il nous plonge tout droit dans la gueule du loup. Et c’est parti. Au bout de quelques minutes, on commence à comprendre par où il va nous faire passer.

Nous l’avons traversé deux fois durant notre séjour, mais cette fois-ci, nous le découvrons depuis l’étage du dessous : le Brooklyn Bridge.

Si la vue depuis la passerelle piétonne est incomparable, traverser ce monument iconique en voiture est une expérience inouïe. Nous nous retrouvons soudainement en plein cœur de l’activité new-yorkaise, coincés entre deux autres files de voitures, sous les gigantesques pylônes de granite.

Le Brooklyn Bridge, vu depuis l'étage du dessous, au milieu des autres voitures.
Le Brooklyn Bridge, vu depuis l'étage du dessous, au milieu des autres voitures.
Le Brooklyn Bridge, vu depuis l'étage du dessous, au milieu des autres voitures.

En haut, on ne faisait que survoler la ville avec les autres touristes. En bas, on en fait partie. Complètement abasourdis de nous retrouver ici, nous sommes à la fois émerveillés et intimidés par la situation. Autour de nous, des Américains partent tranquillement au travail. Beaucoup sont en train de boire leur café dans de gigantesques gobelets. D’autres parlent au téléphone. Confirmation : on a vraiment traversé l’écran de cinéma.

Le Brooklyn Bridge, vu depuis l'étage du dessus, réservé aux piétons et cyclistes.

Aurélien nous fait ensuite l’exploit de traverser Manhattan de jour. Je n’en reviens pas comment il gère. Non pas que je n’ai pas confiance en sa conduite d’ordinaire, mais bon… New York tout de même ! Ça aurait été moi, la Ford Escape n’aurait pas survécu dix minutes.

La traversée – bien que malgré tout sportive – est tout simplement extraordinaire.

La ville tourbillonne dans une continuelle effervescence. On pourrait vite se sentir oppressés, mais New York est tellement surprenante qu’il est impossible de ne pas s’abandonner à ses rues enfiévrées.

Le One World Trade Center, vu depuis notre voiture, juste en face de nous.
En plein Manhattan, à côté d'un bus touristique.

On savoure donc une dernière fois le tableau new-yorkais et ses innombrables clichés tellement vrais : les panneaux verts des rues qui tranchent sur le jaune d’or des taxis et des feux de signalisation, les gens pressés qui marchent sur les trottoirs, un gobelet à la main, les tours immenses qui vous entourent de toute part, le tumulte assourdissant des travaux perpétuels…

Après plus d’une heure à zigzaguer dans ses rues bouillonnantes, nous laissons Manhattan peu à peu derrière nous.

Avec une seule idée en tête : y retourner.

Et vous ? Quels souvenirs avez-vous rapportés de New York ? 🙂

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