…Ou comment nous nous sommes offert un petit week-end gastronomique


Nous avions fait Londres en 2017 (j’en avais fait le récit ici). En 2018, nous avons une nouvelle fois décidé de savourer Noël et sommes partis pour… l’Alsace !

2018, c’était encore une année d’économie pour notre voyage aux Etats-Unis. Ce qui signifie : pas de vacances, très peu d’excursions et de loisirs. Mais chaque année, Noël a raison de nous. A nouveau, le besoin de ressentir un peu plus intensément la magie de décembre s’est imposé. Et dans la liste des lieux censés répondre à nos attentes, l’Alsace était en tête.

Ni une ni deux, on se programme un week-end dans la région. L’objectif : Accompagnés par ma belle-sœur Auriane et de son copain Yohan, nous avons ainsi parcouru 5 marchés différents.

Je vous livre donc le récit de cette tournée des plus beaux marchés de Noël d’Alsace (et de France ?), ainsi que mes avis et conseils sur chacun d’entre eux. C’est parti !

Vous comptez aussi organiser une tournée des marchés de Noël en Alsace ? Je vous donne toutes mes infos et conseils dans cet article : Comment préparer sa visite des marchés de Noël en Alsace ?



Sommaire de l’article

Le marché de Ribeauvillé
Le marché de Strasbourg
Les marchés de Colmar
Le marché de Kaysersberg
Le marché de Riquewihr

Le Marché de Ribeauvillé

10h15: on débarque dans le petit village de Ribeauvillé. A peine un pas sur le marché et sa Grand’rue qu’on pense déjà à manger. Ma belle-sœur déclare fièrement d’un ton solennel : « bon écoutez les gars je vous préviens, moi si je suis venue là, c’est pour me péter le bide ». Aussitôt dit, aussitôt fait !

Ce ne fut pas très compliqué de respecter le souhait de ma belle-sœur puisque de toute façon, vous ne pouvez pas faire un pas sans vous prendre une explosion d’odeurs dans le museau. Jus de pomme chaud, vin chaud aux épices, bretzels, fromages, charcuterie, choucroute, tartines alsaciennes… A chaque nouveau stand, une nouvelle saveur qui nous tend les bras.

Il est 11h ? Oh ben ce serait-y pas l’heure du fromage et du vin chaud ? Et hop ! Un petit Bretzel pour la route ! En guise de dessert : une incroyable, fabuleuse, extraordinaire et surprenante part de gâteau aux pommes dont nous n’avons pas retenu le nom et qui restera à jamais gravée dans notre mémoire gastronomique.

Miam Miam Miam

Autre point marquant : les premières décorations de Noël artisanales sur les façades à colombages colorées. Que du bonheur pour les yeux. On comprend d’ores et déjà que Noël en Alsace, ça ne se fête pas qu’à moitié. Et les locaux mettent bien du cœur à vous le montrer.

Décorations de Noël sur l'Hôtel de ville.

Mais il y a quelque chose en plus à Ribeauvillé : ici, les rois du marché, ce sont les ménétriers !

Ainsi, chers damoiseaux et damoiselles, si un jour vous vous rendez à Ribeauvillé en ces temps de fête, vous découvrirez alors des savoir-faire artisanaux que vous pensiez perdus depuis longtemps et contemplerez moult spectacles de rue ; vous flânerez au milieu des autres paysans et succomberez aux produits des commerçants qui vendent à la criée. Vous vous laisserez tenter par un petit gobelet de jus de pomme, pressé juste sous vos yeux. Vous le savourerez, envoûtés par la douce mélodie du groupe de ménestrels au coin de la prochaine ruelle. Vous serez peut-être tentés – à défaut d’oser en goûter – par le délicat fumet qui se dégage du sanglier rôti à la broche. Et si vous êtes accompagnés de vos enfants, vous les emmènerez faire un tour de manège en bois et les laisserez côtoyer les animaux croisés tout au long de votre balade : ânes, oies et même des chameaux !

Croyez-moi, le Marché de Noël médiéval de Ribeauvillé saura vous surprendre. Tout est fait main, rien ne perd de son authenticité. Les artisans et commerçants sont tous en habits d’époque et jouent le jeu à fond. Ils réussissent à restituer une véritable ambiance moyenâgeuse, rendue propice par l’aspect architectural et le décor du village. On pourrait presque s’y méprendre, entre les maisons qui semblent dater de l’époque, la magnifique Tour des bouchers qui domine la Grand’rue et qui n’est autre qu’un vestige des fortifications de la ville, et le château médiéval de Ribeauvillé en toile de fond…


Impressions sur Ribeauvillé ?

Ribeauvillé, ce fut un coup de cœur. Nous avons été heureux d’ouvrir ce séjour par La Grand’rue (qui porte bien son nom), son charme authentique et son ambiance moyenâgeuse, plus que chaleureuse. Le marché se déploie ingénieusement dans tout le village. On s’y sent bien et on y croit.

Malheureusement, le marché ne se visite que sur deux week-ends de décembre. Cela génère deux conséquences :

1) il faut tomber sur le bon week-end (ou prévoir en fonction),
2) toute la foule des visiteurs est condensée sur quatre jours de l’année.

C’est pour cette raison que nous avions choisi de venir ici en premier, dès le matin, afin d’éviter la foule de l’après-midi. Mais même le matin, la Grand’rue est noire de monde. Et ça empire littéralement vers midi. Il est donc difficile de circuler, surtout par temps de pluie.

Pour plus d’informations sur le Marché de Noël de Ribeauvillé, voir ici

Le marché de Strasbourg

Vers 15h30, direction Strasbourg. Etrangement, on se gare hyper facilement à seulement 10min de la cathédrale. Gros coup de bol.

Notre balade commence par le quai des Bateliers. Strasbourg est une ville étudiante et on s’en aperçoit dès les premières minutes. Les étudiants sont partout, ils vous frôlent à vélo avec de la musique électro chill sur leur enceinte bluetooth. L’ambiance est agréable, douce et charmante, un brin hipster. On traverse un petit pont au-dessus de la rivière Ill, qui longe le centre historique. La nuit tombe peu à peu ; les centaines de petites étoiles dorées qui parsèment le feuillage des arbres autour de nous commencent à éclairer chaleureusement les quais. La cathédrale pointe déjà son clocher derrière les bâtiments. On se sent bien ; le charme de Strasbourg a instantanément opéré.

La cathédrale Notre-Dame est incroyable. Gigantesque au-dessus de nous et si parfaite. On ne peut s’empêcher d’éprouver un respect muet au pied de cette immense dame de pierre à la grâce monumentale.  Malheureusement, nos photos de nuit ne lui rendent pas assez hommage…

Il commence à pleuvoir de fines gouttes, et ça caille. Du coup, première initiative : boire du vin chaud (et une tartine de fromage au passage). On s’aventure alors dans la foule compacte du marché de Noël, où l’on finit par se dégoter une petite variété de gâteau alsacien. Le marché est assez décevant comparé à celui que nous avions vu le matin à Ribeauvillé, où tout était fait à la main. Il est vrai qu’il est difficile de trouver plus authentique.

Nous avons cependant beaucoup apprécié la balade dans la ville, somptueusement décorée. Ici, les décors artisanaux typiques d’Alsace côtoient les illuminations modernes. Le tout est composé de façon harmonieuse et s’accorde à merveille. Dommage que la foule soit si dense. Nous avons dû même renoncer à nous engager dans certaines rues tellement il y avait de monde. Pour donner un ordre d’idée à nos amis les Lyonnais : Strasbourg à Noël est digne de Lyon pendant la Fête des Lumières.

Nous parvenons ensuite jusqu’à la place Kléber où l’on découvre le gigantesque sapin de Noël…

Après un stop WC aux Galeries Lafayette (un bon plan pour ceux qui ont des problèmes de vessie récurrents), on termine par la Petite France, réputée pour être un des endroits les plus touristiques de la ville et située dans le centre historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le quartier est particulièrement mignon, et étonnamment plus calme, peut-être en raison de son éloignement par rapport au marché.

Et c’est là que nous remercions l’UNESCO d’exister : l’historicité et le charme originel des lieux sont entièrement préservés. C’est comme si on quittait notre petite vie moderne pour faire un bon dans le temps. Ici, nous quittons les grands immeubles à l’architecture contemporaine pour les petites maisons à colombage. Les ruelles sont pavées, les illuminations plus discrètes.

Nous parcourons le quartier beaucoup trop rapidement à mon goût. Mais nous sommes tous exténués et il fait vraiment très froid. Comme nous ne profitons plus de rien dans cet état, nous décidons de retourner à nos hôtels respectifs. Non sans passer toutefois par les canaux de la Petite France, sombres et calmes à cette heure, mais ravissants.

Impressions sur Strasbourg ?

–> Il faudra impérativement que nous retournions parcourir la ville sur plusieurs jours. Visiter la cathédrale, retourner dans la Petite France et explorer les petites ruelles de fond en comble.

–> Noël à Strasbourg, ça vaut définitivement le coup, mais il faut s’armer de patience car la foule vous met véritablement à l’épreuve et vous épuise.

–> Pour voir l’intégralité des festivités de Noël (sans même parler de la visite plus approfondie de la ville) il faut bien plus qu’une demie journée à peine comme nous l’avons fait. Nous avons manqué beaucoup de points d’intérêts et traversé les différents quartiers bien trop rapidement, sans prendre le temps de s’attarder et de profiter pleinement du charme des lieux. Je pense qu’une journée complète serait plus appropriée.

Pour en savoir plus sur le marché de Noël de Strasbourg et les informations pratiques, c’est par ici.

Dimanche 9 décembre 2018 : les marchés de Colmar

Réveil vers 8H30. J’ai du mal à sortir du lit car cette nuit-là, une jolie petite migraine a décidé de faire la teuf dans ma tête. Oh Joie.

Vers 9H15 : Nous partons de l’hôtel, direction Colmar cette fois-ci. Je reste silencieuse durant une bonne partie du trajet, le temps que les coups de marteaux dans mon crâne se dissipent. Je bois du café ; ça aide un peu à transformer la migraine en mal de tête supportable.

10H30 : on rejoint Auriane et Yohan sur la place Rapp et nous entamons alors notre visite des différents marchés de Noël de la ville. Il y en a 6 au total :

  • Place des Dominicains ;
  • Place de l’ancienne Douane ;
  • Place Jeanne d’Arc ;
  • Le marché intérieur du Koïfhus, plutôt focalisé sur l’artisanat local ;
  • La Petite Venise, qui propose des attractions pour les enfants ;
  • Le Marché Gourmand Place de la Cathédrale, qui se tient pour la première fois cette année (2018).

Nous décidons de commencer par celui de la place des Dominicains, tout proche de là où nous nous trouvons. L’ambiance est très différente de celle de Strasbourg.  Il y a encore beaucoup de monde, mais l’atmosphère est plus conviviale. Toutefois, pour la première fois du séjour, nous faisons une mauvaise expérience culinaire : barquette de poêlée pas terrible et jus de pomme imbuvable (une sorte de thé vaguement parfumé à la pomme, non sucré et totalement insipide). Il se met à pleuvoir beaucoup. Trop. Nous sommes obligés de nous abriter.

Comme nous ne voulons pas perdre de temps et continuer à visiter, nous décidons d’en profiter pour aller voir le marché intérieur. Seulement bien sûr, nous nous perdons (parce que oui, c’est moi qui dirigeais les troupes) et n’atterrissons pas au bon endroit. Ce que je croyais être le marché intérieur ne sont en fait que les halles. Mais au moins, on est à l’abri. Et ils vendent aussi du vin chaud (du coup, on valide bien sûr !). On se balade un peu mais il n’y a rien à voir. Du moins, rien de Noël.

Nous ressortons au bout de 15-20min et par chance, il pleut beaucoup moins. Et on peut désormais commencer à mieux apprécier les magnifiques façades de Colmar. Disons-le simplement : pas une seule rue n’est moche ici. Il y a bien un petit charme en plus dans cette ville, certainement décuplé pendant la période de Noël. Nous retrouvons les décorations qui font la réputation de l’Alsace : peluches, paquets cadeaux, bonhommes de pain d’épice, petits objets en bois, branches de sapin, gnomes (on en voit partout cette année), chaussettes… C’est parfois très chargé mais toujours disposé avec goût

J’ai envie de sortir mon appareil photo toutes les cinq minutes ; ces rues sont tellement photogéniques ! A chaque façade, c’est une nouvelle composition ornementale encore plus surprenante. Dommage que le temps soit si maussade…

On parcourt les différents marchés, on se perd un peu et on fait beaucoup d’allers-retours (d’ailleurs, nous finissons quand même par trouver le marché intérieur), mais peu importe : on a du Noël plein la vue… et plein le cœur.

Impressions sur Colmar ?

Colmar, c’est encore un autre coup de cœur. Plus que les marchés, nous avons été scotchés par la beauté de la ville.

Ici, chaque bâtiment, chaque maison possède sa propre identité : une couleur inhabituelle (du bleu pastel au rouge foncé), un toit biscornu, un joli colombage, une charpente massive… Nous avons presque du mal à croire que des gens habitent ici. On a plutôt l’impression d’être dans un décor gigantesque d’Hansel et Gretel.

Nous avons beaucoup aimé l’idée d’éparpiller plusieurs petits marchés de Noël un peu partout dans la ville. Cela permet de visiter Colmar en se déplaçant d’un marché à l’autre et ça évite aussi une trop grande concentration de foule au même endroit.

Malgré cela, et malgré la pluie, il y avait tout de même beaucoup de monde.

Les six marchés, qui possèdent chacun leur spécialité, sont à voir !

Vers 14h, on a fait à peu près le tour et on se dit qu’on a encore un peu de temps pour visiter un petit village tout près : Kaysersberg.

Pour plus d’informations sur les marchés de Noël de Colmar, voir ici.

Le marché de Kaysersberg

14H30 : arrivée sur Kaysersberg. Quel village incroyable ! Nous étions éblouis pas les façades de Colmar, mais ce n’était encore rien comparé à ce village. Je pense d’ailleurs qu’il pourrait figurer parmi le top 3 des plus beaux villages que nous ayons vus (ça me donne une idée de liste tiens !). En tout cas, c’est incontestablement le plus beau village de Noël qu’on ait vu jusqu’à présent.

Il y a deux petits marchés artisanaux bien sympathiques, mais la principale attraction, c’est en fait le village en lui-même. Plus que les marchés, nous avons adoré franchir le seuil des adorables petites boutiques. C’est d’ailleurs ici que nous avons trouvé tous nos souvenirs, dont Roger le renne que vous pouvez admirer ci-dessous.

Tout ici est adorable : les couleurs qui défilent (rouge, bleu, orange, rose, violet…), les toits qui pointent dans toutes les directions, le sol entièrement pavé, le petit pont au-dessus de la rivière Weiss, les vitrines… Et je me trouve une passion pour les délicates enseignes en fer forgées que l’on avait aussi croisé à Colmar ou à Ribeauvillé. Ici plus qu’ailleurs, on les retrouve un peu partout dans le village. Elles ajoutent une petite touche de raffinement aux différentes échoppes. Ravissant!

Kaysersberg a été élu « Village préféré des Français » en 2017. On comprend pourquoi ! Il fait également parti de la Route des Vins d’Alsace.

Une fois de plus, nous nous délectons de jus de pomme avec nos derniers deniers restants. Impossible de retirer de l’argent : à cause des gilets jaunes, les banques ont fermé et nous ne pouvons pas retirer à moins de 50 euros. On profite donc de la balade, on s’émerveille à chaque ruelle.

Les parapluies viennent s’ajouter au paysage : il pleut de petites gouttelettes depuis le matin. Nous sommes tout humides.

16H : nous voudrions profiter un peu plus mais Auriane et Yohan doivent nous quitter. On retourne donc sur nos pas et quittons le village avec regret. Nous nous séparons donc de ma belle-sœur et de son cher et tendre qui repartent direction la Nièvre. Pour notre part, nous avions pris notre lundi afin de profiter pleinement du dimanche et ne prendre la route que tranquillement le lendemain.

Impressions sur Kaysersberg ?

Tout comme à Colmar, Kaysersberg nous a donné l’impression d’être plongés au cœur d’un conte allemand. Elle nous a littéralement enchantés par ses habitations, ses petites boutiques et ses décorations. C’est peut-être ici que nous avons ressenti le plus intensément la magie de Noël que nous recherchions.

Malgré la pluie, nous voulions encore profiter de notre week-end et visiter le dernier village de notre liste : Riquewihr.

Pour avoir plus d’informations au sujet du marché de Noël de Kaysersberg : ici

Le marché de Riquewihr

20min plus tard, c’est sous une pluie battante que nous débarquons dans ce petit village. Nous sortons notre parapluie pour la première fois car nos capuches ne suffisent plus. Les premiers instants sont laborieux : il fait froid et nous sommes trempés. Nous avançons malgré tout, un peux grincheux, bien que le village nous paraisse magnifique. Nous persistons toutefois, contre vents et marées (je suis un peu têtue quand je veux voir quelque chose). On s’arrête régulièrement pour prendre des photos ; Aurélien tient le parapluie au-dessus de l’objectif de l’appareil.

Et puis d’un coup, sans crier gare, la pluie s’arrête.

Il fait nuit ; toutes les façades s’illuminent. Et franchement, Riquewihr n’a rien à envier à Kaysersberg. Les décorations de Noël sont encore une fois incroyables et je m’arrête toutes les cinq minutes pour photographier tout ce que je peux. Nous atteignons le bout de la rue principale, où se tient l’horloger (qui nous rappelle celui de Ribeauvillé). Un petit spectacle de lumière défile sur la façade de la tour. Pendant un instant, on se croit à la Fête des Lumières de Lyon.

Outre la concentration de quelques chalets à l’entrée de la ville (où nous ne nous sommes pas attardés car il pleuvait encore), le marché se tient en fait un peu partout dans le village, tout au long de la rue principale, un peu comme à Ribeauvillé. Il déborde parfois dans de petites ruelles.

Maintenant qu’il ne pleut plus, nous nous rendons compte de l’incroyable beauté de Riquewihr illuminée. C’est un délice, un régal pour les yeux. Notre bonne humeur et notre enthousiasme retrouvés, nous prenons le temps de parcourir le village et ses petites rues pavées. C’est chaleureux, c’est beau. Nous sommes tellement heureux d’être ici qu’on se décide finalement à retirer 50 balles pour profiter pleinement de nos derniers instants gastronomiques en Alsace. On s’en donne à cœur joie entre bretzels, gaufres, jus de pomme et vin chaud. On profite.

Impressions sur Riquewihr ?

Riquewihr, visitée de nuit, nous a davantage charmée par ses illuminations et la disposition de ses stands tout au long de la rue principale. Cette organisation de l’espace est plus agréable car les chalets ne sont pas les uns sur les autres et la foule n’est donc pas réunie à un seul et même endroit. Nous avons d’ailleurs apprécié le calme de Riquewihr, comparé aux autres villes : peut-être à cause de la pluie, il y avait assurément beaucoup moins de monde que le matin à Colmar, et même en début d’après-midi à Kaysersberg.

Pour avoir plus d’informations au sujet du marché de Noël de Riquewihr : ici


Pour conclure cet article sur notre week-end en Alsace, je dirai que nous en avons tout simplement pris plein la vue. Cette tournée des marchés de Noël d’Alsace a entièrement répondu à nos attentes : nous avons pu vivre, cette année encore, la magie de Noël que nous recherchons tant à l’approche des fêtes.

Donc merci l’Alsace ! Et see you soon !!

PS : le lendemain de notre retour d’Alsace, un attentat a eu lieu sur les lieux du marché de Noël de Strasbourg. Comment écrire cet article sans oublier ? Voici donc une pensée, un petit hommage pour les victimes et leur famille.